La Fédération des industries mécaniques (FIM), le Centre technique des industries mécaniques (Cetim) et l’Union de Normalisation de la Mécanique (UNM) s’unissent pour créer Mecallians. Il s’agit du rassemblement, inédit en France, d’une fédération, de son centre technique et de son bureau de normalisation sous une bannière unique.
La bannière Mecallians vient consacrer une histoire partagée, une trajectoire commune, une synergie opérationnelle qui est d’ores et déjà une réalité quotidienne, et que la FIM, le Cetim et l’UNM souhaitent exprimer avec force. Elle permettra d’accélérer la transformation des industries mécaniques pour répondre aux grands défis démographiques, sanitaires, climatiques et sociaux. Mecallians constitue un repère pour tous ceux qui souhaitent rejoindre le mouvement et agir pour les industries mécaniques françaises.
Mecallians facilitera la coordination des projets d’innovations technologiques et scientifiques, en partageant les ressources ou en hybridant les participations aux projets. Il est plus que jamais vital de construire et d’animer les synergies entre les institutions, les programmes nationaux, internationaux, les grands industriels, les PME, les dernières start-up ou les entreprises tricentenaires. Mecallians a pour objectifs de créer les nouvelles conditions, solutions et normes d’un avenir positif et de faire de la mécanique la première industrie du futur de France
« Dans le développement de nos sociétés, dans la marche du progrès humain, la mécanique a toujours joué un rôle décisif. À l’image du moteur, qui a transformé à jamais la mobilité, c’est elle qui met le monde en mouvement. Au cœur de toutes les révolutions industrielles, de la machine à vapeur, jusqu’au numérique et à l’interconnectivité, en passant par la robotique, elle a permis le développement de l’industrie et a façonné notre mode de vie. Cette bannière commune doit nous permettre de créer les nouvelles conditions, solutions et normes d’un avenir positif », déclare Henri Morel, Président de la FIM.
« En créant Mecallians, nous donnons l’impulsion nécessaire pour générer une dynamique vertueuse permettant d’accélérer la transformation des PME, l’innovation, de garantir la qualité et de renforcer l’influence d’une industrie fière de faire partie de la solution », ajoute Carole Gratzmuller, présidente du Cetim.
Quant à Denis Schnoebelen, président de l’UNM, il renchérit : « Cette bannière commune peut augmenter la portée de nos actions, en représentant nos industriels à tous les niveaux, en leur permettant d’innover mieux et plus, en développant de nouvelles normes pour mieux les accompagner dans leur développement, en allant séduire un grand public pour qui la mécanique reste un mystère et en l’éclairant sur les solutions industrielles indispensables à la bifurcation écologique de nos sociétés. »
Chacun son rôle à jouer
Chacun dans son domaine, fort de son expertise, de son expérience et de son réseau, vient renforcer la part de voix de la communauté industrielle mécanicienne dans un objectif commun : faire réussir l’industrie française et la valoriser pour ce qu’elle est, un formidable outil de compétitivité et de souveraineté, une solution aux défis d’aujourd’hui et de demain.
- La FIM porte la voix des syndicats et de leurs entreprises adhérentes, pour les rendre audibles et crédibles auprès des pouvoirs publics. C’est un levier de puissance et d’influence, mais également de notoriété et d’attractivité. Elle fait œuvre de pédagogie et conviction auprès des plus jeunes pour attirer les futurs talents de l’industrie dans ses entreprises. Par ses actions, elle contribue à créer l’environnement économique le plus propice au développement des entreprises.
- Le Cetim, par son expertise technique reconnue, sa place unique entre le monde industriel et le monde universitaire, sa capacité d’action et ses plateformes technologiques, contribue depuis près de 60 ans à positionner la mécanique française comme une industrie de pointe en France et à l’international.
- L’UNM est la porte d’entrée des industriels et parties prenantes françaises pour influencer les normes dans les secteurs de la mécanique, de l’acier et du caoutchouc. Elle s’engage auprès d’eux pour donner à la normalisation la place qu’elle mérite : un levier majeur pour relever leurs grands enjeux industriels et sociétaux.
