Le salon Micronora ouvrira ses portes en septembre 2024, du mardi 24 au vendredi 27. À cinq mois de l’événement, 90 % de la surface sont d’ores et déjà réservés par les exposants. Un salon en plein renouveau sous l’impulsion d’un bureau renouvelé, comme nous avons pu le constater lors de la conférence de presse livrée par les organisateurs le 16 avril dernier.

Au cours de son introduction, Thierry Bisiaux, président de l’association Micronora qui organise l’événement, a rappelé en quelques mots que les microtechniques servent de nombreux secteurs, de l’automobile au spatial en passant par le médical, le luxe et bien d’autres domaines à fortes exigences, avec un nécessité d’inno­vation afin de répondre aux besoins à venir. Il a ensuite tenu à saluer l’arrivée de Fanny Chauvin au poste de directrice du salon et le renouvellement du bureau. « Il y a réellement eu une transformation au sein des instances de l’association, qui compte des industriels, mais également des acteurs de la recherche, notamment issus de l’institut Femto ST. Aussi, je suis fier de présider cette association qui ­s’engage pleinement dans un rayonnement accru des microtechniques. Le salon 2024 sera, une fois encore, la preuve intangible de cette volonté. »

Au cours de son intervention, la nouvelle directrice, Fanny Chauvin, a expliqué qu’au cours des deux années qu’elle vient de passer au sein de l’association, il était important qu’elle aille à la rencontre de tous les acteurs : « Il fallait que je prenne contact avec tout le monde afin, d’une part, de ne pas refaire ce qui existe déjà et, d’autre part, de fédérer cet écosystème des microtechniques et territorial afin d’impulser le dynamisme et d’accroître la visibilité des microtechniques, autant pour créer de l’inno­vation que de l’emploi, de la formation et de la coopération. » Côté pratique, la commercialisation du salon est encore en cours, ce qui n’est pas habituel pour l’événement, qui ne parvient généralement pas à contenter toutes les demandes. « Cette situation s’explique par le fait que nous avons dû faire face à des augmentations non négligeables, qui nous ont conduits à repenser la manière de commercialiser les surfaces d’exposition et à refondre les deux dossiers d’inscription en un seul afin que nos exposants aient une visibilité complète des coûts engendrés par leur participation avant de s’engager. » Un travail qui a pris un peu plus de temps que prévu, mais qui se traduit par actuellement 16 % de nouveaux exposants et le retour d’exposants qui ne participaient plus à Micronora, pour certains depuis plusieurs millésimes. « Des exposants qui n’étaient plus présents parfois depuis 2012, voire 2004, ont fait le choix de participer cette année, et parfois avec des surfaces conséquentes. À presque cinq mois de l’ouverture, il ne reste plus que 1/10^e de surface disponible, ce qui nous rend optimistes sur une commercialisation complète des surfaces. » Autre point important à noter : une internationalisation du salon en progression, le nombre de pays représentés étant en augmentation par rapport au dernier salon.

Dans le prochain numéro de votre revue Tôlerie Magazine, nous consacrons de longues pages à ce salon et à son offre, notamment au travers de son animation phare, le Zoom, dont le thème, cette année, est Les microtechniques intelligentes.