Les 28 et 29 septembre dernier, la société Osmoze organisait des journées techniques afin de mettre en avant les technologies et les systèmes qu’elle propose aux réparateurs automobiles et aux industriels, dans les domaines de la peinture et du soudage, afin de faciliter la formation des opérateurs à moindres coûts.
Le manque d’opérateurs qualifiés n’est un secret pour personne et le secteur de la soudure figure parmi les plus tendus. Leur formation est par ailleurs coûteuse du fait de l’utilisation de matières pour les éprouvettes et de consommables (métal d’apport, électrode…) pour l’opération en elle-même. Une caractéristique que partage un autre domaine : celui de la peinture. C’est dans ces deux domaines que le revendeur proposait des solutions.
Apprendre à souder sans gâcher
La première solution est un simulateur de soudage. Il est proposé par le constructeur de systèmes de soudage Lincoln Electric sous le nom de VRTEX 360 compact. Il s’agit d’une station de réalité virtuelle mobile formée d’un poste à souder « factice », d’un casque immersif, d’un écran et d’un support d’éprouvettes viruelles. Le système comprend différentes torches permettant aux étudiants d’apprendre les procédés Mig-Mag, Tig, mais également MMA, avec une pince porte-électrode adaptée, et même la découpe grâce à un chalumeau d’oxycoupage. Lors des journées portes ouvertes, les visiteurs ont pu essayer le système installé pour l’occasion dans la salle polyvalente de Saâcy-sur-Marne et tester les fonctions d’apprentissage. En effet, ce dispositif permet de visualiser les défauts de posture et de gestuelle, en analysant les résultats de soudage virtuels ; de cette manière, il est possible de perfectionner son geste dans les différentes configurations de soudage et les différents procédés avant d’utiliser le moindre morceau de métal afin de valider les acquis relatifs à la pratique virtuelle.
Rendre les métiers attractifs
Dans le même esprit, une solution comparable – mais dédiée à l’apprentissage de la peinture de carrosserie – était présentée. Là encore, le système permet d’analyser le résultat obtenu virtuellement sur la pièce avant de réaliser l’opération avec de la peinture sur la vraie pièce. Ce qui, au-delà d’éviter un gâchis de peinture, évite d’avoir à procéder à des opérations de décapage en cas de non-maîtrise du geste.
Ces technologies d’apprentissage sont particulièrement adaptées aux écoles et aux centres de formation en permettant à l’élève de réaliser, autant de fois qu’il le veut, une opération qu’il ne parvient pas à maîtriser, sans que cela ait le moindre impact sur les coûts de sa formation. Signalons que le côté ludique de l’approche peut également permettre d’intéresser les jeunes qui ne marquent pas forcément un grand intérêt pour ces métiers qui offrent, malgré tout, des débouchés aussi nombreux que valorisants et bien rémunérés.
Un nouveau procédé bien réel
En marge de la présentation de ces outils de réalité augmentée, les organisateurs ont proposé une solution de soudage laser manuelle que nous avons eu l’occasion de vous présenter. Basé sur un générateur laser de petite dimension, refroidi par air et faiblement consommateur, ce dispositif permet à une personne novice de réaliser des cordons d’une qualité remarquable. Une fois la source réglée correctement, c’est la vitesse de défilement du fil qui donne la bonne vitesse de soudage. Dans ces conditions, une fois le processus d’assemblage bien défini (DMOS et QMOS), l’utilisateur n’a plus qu’à rentrer les paramètres correspondants dans le tableau de commande de la source et suivre le mouvement impulsé par la vitesse de sortie du fil, en respectant l’inclinaison de la torche. Des qualités qui devraient rapidement accélérer la démocratisation de la solution, en dépit d’un coup d’investissement supérieur à celui du Tig.